Mesure du gradient de pression entre les régions pôlaires et sub-pôlaires de l’Hémisphère Sud. Ce terme a été employé pour la première fois par Thompson et Wallace (2000). Plus d’informations sur l’Oscillation Antarctique peuvent être trouvées ici. Voir également Oscillation Arctique.
Archives for novembre 2004
Forçage Anthropogénique
Forçage dû à l’action humaine, par opposition aux facteurs naturels. Les facteurs d’origine humaine incluent (entre autres) l’augmentation de la concentration en gaz à effet de serre associés à la combustion de carbone fossile, les aérosols sulfatés issus de l’industrie, et les changements des propriétés de la couverture terrestre liés à l’action humaine.
Oscillation Arctique
Mesure du gradient de pression entre les régions pôlaires et sub-pôlaires de l’Hémisphère Nord. Ce terme a été employé pour la première fois par Thompson et Wallace (2000). Plus d’informations peuvent être trouvées ici. Voir également : Oscillation Nord Atlantique.
Oscillation Atlantique Multi-Décennale (“AMO”)
Mode de variabilité de l’océan et atmosphère de l’Atlantique Nord a l’échelle de temps multi-décennale (50 a 70 ans). Ce mode a été décrit sur la base d’analyses statistiques de données climatiques instrumentales et reconstruites par des proxies, ainsi que de simulations numériques de modèles couplés Océan-Atmosphère. Ce mode de variabilité contient une partie du réchauffement aux hautes latitudes de l’hémisphère Nord dans le début du 20ème siècle (années 1920-1930), et également en partie (mais pas tout) du réchauffement aux hautes latitudes observé a la fin du 20ème siècle. Ce terme a été employé pour la première fois par R.Kerr dans un résumé de l’étude de Delworth et Mann (2000).
Modèle Couplé Océan-Atmosphère de Circulation Générale (“AOGCM”)
Modèle couplé océan-atmosphère du climat global en trois dimensions. Voir également : ‘Modèle de Circulation Générale (GCM)’.
Climate Field Reconstruction (“CFR”)
Approach to reconstructing a target large-scale climate field from predictors employing multivariate regression methods. CFR methods have been applied both to filling spatial gaps in early instrumental climate data sets, and to the problem of reconstructing past climate patterns from ‘climate proxy’ data.
‘Proxy’ ou marqueur climatique
Les marqueurs ou ‘proxis’ climatiques sont des sources d’information sur le climat provenant d’archives naturelles comme les cernes de croissance des arbres, les carottes glaciaires, les coraux, les sédiments lacustres et océaniques, les pollens ; ou d’archives humaines comme les enregistrements historiques et journaux, qui peuvent etre utilisés pour estimer les conditions climatiques avant la période moderne (environ le milieu du 19eme siecle), période pendant laquelle des mesures instrumentales sont largement disponibles. Les ‘proxis’ doivent etre calibrés sur les données instrumentales modernes pour fournir une reconstruction quantitative du climat.
Sensibilité climatique
La sensibilité climatique est une mesure de la variation de température d’équilibre globale de surface atmosphérique pour un forcage donné. Son unité est généralement des °C change par W/m2 de forçage. Pour déterminer sa valeur, une expérience classique est de regarder le climat pour une concentration en CO2 atmosphérique doublée ; ce qui fait que la sensibilité est donnée quelquefois donnée en terme de réchauffement pour un doublement du du CO2(c.a.d. une augmentation de 280 ppm a 560 ppm). Le forçage pour un doublement du CO2 est d’environ 4 W/m2 ce qui implique qu’une sensibilité de 3°C pour un doublement est équivalente a une sensibilité de 0.75 °C/W/m2. L’idée fondamentale est que si on connaît la somme de tous les forçages, il est alors possible d’estimer l’amplitude du changement de température induit.
Il est important de noter que les concepts de forçage radiatif et de sensibilité climatique sont des raccourcis empiriques que les climatologues trouvent utiles pour estimer l’impact de changements dans le bilan radiatif terrestre en termes de changements de températures. Quelques nuances doivent être mentionnées. Premièrement, il existe différentes manières de définir un forçage. La plus simple est le ‘forçage instantané’ – le changement est appliqué et la différence nette de radiation est estimée a la tropopause. Mais, en réalité, d’autres définitions, comme le ‘forçage ajusté’ donnent de meilleurs estimations du changement de température final. Ces autres forçages autorisent progressivement la mise en place de plus de rétroactions ‘rapides’ (les températures stratosphériques peuvent s’ajuster par exemple), mais le niveau de calcul augmente en retour.
Deuxièmement, tous les forçages ne sont pas égaux. En raison de différences dans les distributions verticales ou horizontales des forçages, certains changements peuvent avoir un effet sur les températures supérieur a celui directement proportionnel. Ceci peut être décrit comme un facteur relatif d’efficacité’, spécifique a chaque forçage. Par exemple, l’effet des suies a assombrir la neige et la glace de mer a une efficacité plus élevée qu’un changement équivalent en CO2 avec le même forçage, principalement en raison d’une rétro-action glace-albédo dans le cas des suies. Idéalement, un forçage pourrait être quantifiée par une méthode facile et dans laquelle chaque perturbation du bilan radiatif aurait une efficacité relative de 1. Malheureusement, une telle méthode n’a pas encore été trouvée !
CO2 Fertilization
It has sometimes been argued that the earth’s biosphere (in large part, the terrestrial biosphere) may have the capacity to sequestor much of the increased carbon dioxide (CO2) in the atmosphere associated with human fossil fuel burning. This effect is known as “CO2 fertilization” because, in the envisioned scenario, higher ambient CO2 concentrations in the atmosphere literally “fertilize” plant growth. Because plants in turn, in the process of photosynthesis, convert CO2 into oxygen, it is thus sometimes argued that such “co2 fertilization” could potentially provide a strong negative feedback on changing CO2 concentrations.
El Niño – Oscillation Australe (“ENOA”-“ENSO”)
Mode de variabilité climatique naturelle couplant les variations de température de surface océaniques liées a El Niño et des changements de circulation atmosphérique dans l’océan Pacifique équatorial (voir également : ‘Index d’Oscillation Australe’). Ce terme a été pour la premiere fois employé par Rasmusson et Carpenter (1982). Pour plus d’informations voir ici (en anglais).