France has a per capita carbon emission of 1.64 tonnes, compared to 2.67 tonnes for the U.K and 5.61 tonnes for the US. So, if anybody has earned the right to rest on their laurels and pontificate to the rest of the developed world about what they should be doing, you’d think it would be France. Far from it, under the leadership of Nicolas Sarkozy, France has embarked on an ambitious program of deeper carbon reductions. In introducing the measures, Sarkozy said "The guiding principle is that the cost to the climate — the carbon cost — will be integrated into planning of all major public projects, and into all deliberations affecting the public." These measures include: a commitment that all new buildings would be net energy producers by 2020, incandescent lighting would be banned by 2010, buyers of efficient vehicles would be subsidized, drivers of inefficient vehicles would be penalized, and road construction would be severely curtailed in favor of expanded rail travel using state-of-the-art French TGV technology. A carbon tax is also being seriously contemplated. These proposals are the result of an intensive months-long series of discussions with scientists and stakeholders such as environmental nongovernmental organizations, industry representatives, and labor union representatives. The process, known as Le Grenelle de l’Environnement, was described here by Nature (subscription required) and a summary of some of Sarkozy’s proposed actions was reported in the press here.
All the same, there has been some pushback from a vocal pair of highly decorated French academicians, Claude Allègre being the most prominent and noisiest of the two. In recent years, Vincent Courtillot has emerged as a reliable sidekick to Allègre — a Dupont to his Dupond — helping to propagate Allègre’s claims and adding a few of his own. Both are members of the Académie des Sciences, and Allègre has been awarded both the Crafoord Prize and Bowie Medal. Allègre has an impressive list of publications relating to the Earth’s interior, and besides that was Minister for Education, Research and Technology in the Jospin government. Courtillot — currently director of the Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) — has had a distinguished record of research on fundamental aspects of geomagnetism and is currently President of the Geomagnetism and Paleomagnetism Section of the American Geophysical Union. Their views were amply (some would say more than amply) represented at a symposium on the IPCC report, held last Spring at the Academie (See the issue "Evolution des Climats" of La Lettre de l’Académie des sciences, and press reports in Le Figaro, Le Monde, and Liberation). What does all this mean? Are the opinions of Allègre and Courtillot founded on some special profound insight that has escaped the notice of the community of scientists who have devoted entire careers to studying climate? Let’s take a look.
[NDT : les passages en italique sont en français dans le texte original]
Les émissions de carbone en France s’élèvent à 1,64 tonne par personne, contre 2,67 tonnes au Royaume Uni et 5,61 tonnes aux Etats Unis. Si un pays peut se targuer d’être vertueux, et faire la leçon aux autres pays développés, vous pourriez penser que ce serait la France. Loin de là, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, la France s’est lancée dans un programme ambitieux de réduction des émissions de carbone. En présentant ces mesures, M. Sarkozy a déclaré : « Premier principe : tous les grands projets publics, toutes les décisions publiques seront désormais arbitrées en intégrant leur coût pour le climat, leur ‘coût en carbone’. » Ces mesures comprennent : l’engagement que tous les bâtiments construits en 2020 soient des producteurs nets d’énergie, l’interdiction des ampoules à incandescence à partir de 2010, des aides pour les acheteurs de véhicules les moins polluants, les conducteurs de véhicules les plus polluants étant au contraire taxés, et la construction de routes sera limitée pour favoriser les transports ferroviaires avec la technologie de pointe française du TGV ! Une taxe carbone est également envisagée. Ces propositions sont le fruit d’une intense série de discussions entre scientifiques et représentants de la société civile, dont des représentants d’organisations non-gouvernementales écologistes, d’organisations patronales et de syndicats. Ce processus, connu sous le nom de Grenelle de l’Environnement, a été décrit brièvement dans Nature ici (accès avec souscription), et un résumé par la presse des propositions d’actions de Sarkozy est ici.
Cependant, il y a une certaine résistance de la part d’un tandem bruyant de deux membres très décorés de l’Académie des Sciences française, Claude Allègre étant le plus médiatisé et tapageur des deux. Au cours des dernières années, Vincent Courtillot est apparu comme le fidèle compère d’Allègre –le Dupont de Dupond–, l’aidant à diffuser ses thèses, et en ajoutant aussi des personnelles. Tous deux sont membres de l’Académie des Sciences, et Allègre a reçu à la fois le prix Crafoord et la médaille Bowie. Allègre a une liste impressionnante d’articles ayant sujet à la Terre interne, et fut de plus le Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie sous le gouvernement Jospin. Courtillot –actuellement directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP)– a un passé reconnu en recherche fondamentale sur le géomagnétisme, et est actuellement le président de la Section de Géomagnétisme et Paléomagnétisme de l’American Geophysical Union. Leurs opinions ont été largement (certains diraient même plus que largement) exprimées lors d’un colloque sur le rapport du GIEC tenu au printemps dernier à l’Académie (voir le numéro spécial “Evolution des Climats” de la Lettre de l’Académie des Sciences, ainsi que les rapports du Figaro, du Monde et de Libération). Qu’est-ce-que tout cela signifie ? Est-ce que les opinions d’Allègre et Courtillot sont fondées sur une profonde clairvoyance qui aurait échappé à la communauté de scientifiques qui ont consacré leur carrière entière à étudier le climat ? Voyons cela.
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